دعت فعاليات أمازيغية، الى إعادة الاعتبار للهوية المغربية، وباعتماد نموذج تنموي يعزز الانسية و منظومة قيمها انطلاقا من التربية على حب الأرض و الوطن، من خلال ورش مندمج ‘’ للاعتزاز بالمغرب’’ عن طريق التربية و التعليم و الثقافة و الاعلام.
وفي ذات السياق، أشارت ذات الاطارات الأمازيغية، على هامش الندوة الصحفية المنظمة ، الأربعاء حول ‘’ تقديم مذكرة حول النموذج التنموي الجديد، المنبثقة عن اليوم الدراسي المنظم بأكادير من طرف الجامعة الصيفية ومنظمة تماينوت والتنسيق الوطني الأمازيغي” ،الى أن المدخل الثقافي والقيمي هو الأساس لتحقيق تنمية بشرية مستدامة، واغفاله هو السبب الرئيس في فشل قصور التجارب التنموية في العقود السابقة.
كما أكدت على ضرورة إطلاق سراح معتقلي حراك الريف، وتمتيعهم بالعفو الشامل نظرا لما سيحققه ذلك، كتعبير عن حسن نية والرغبة فب تجديد واصلاح أعطاب التنمية المجالية التي كانت السبب المباشر في اعتقالهم.
وفي هذا السياق، قال عبد الله صبري في تصريحه لمنبر RUE20.COM، ‘’ مازلنا في منظمة تماينوت نؤمن بأن المعتقين هم ضحية غياب تنمية مجالية، فمجال الريف بحاجة الى تنمية، والرفاق بالريف تحدثوا عن التنمية، والخطوة التي يجب أن تكون هي اطلاق سراح المعتقلين.
وأضاف عبد الله صبري، أن أبناء الريف بخروجهم الى الشارع دقوا ناقوس الخطر، وقالوا لنا بأن هناك فوارق اجتماعية كبيرة بين مناطق المغرب، خاصة بين محو الشمال الغربي محور الدار البيضاء_القنيطرة، والمدن الأخرى، وهذا ما أكده الخطاب الملكي الأخير.
ومن جهته، قال رشيد الحاحي رئيس التنسيق الأمازيغي، في تصريحه لمنبر RUE20.COM، أن الندوة تأتي لتقديم مذكرة تم صياغتها وتوجيهها الجنة النموذج التنموي، والتي هي خلاصة ليوم دراسي، الذي حضره مجموعة من الباحثين والمختصين.
وأشار الى أن المذكرة تتمحور حول محاور أساسية، ارتئينا تقديمها في إطار اقتراحات عملية إجرائية، تجاوزا للنظري العام، الى مستوى اقتراحات عملية اجرائية والتي نراها أنها يمكن أن تساهم في بلورة مشروع تنموي جديد في بلادنا.
وأكد رئيس الجمعية الصيفية، أن إعادة الاعتبار للهوية المغربة، ومحاولة اذكاء الجماعي المغربي انطلاقا من انتماء حقيق والخروج من مرحلة الاستلاب الى مستوى الاعتزاز بالتاريخ الوطني و العمق الحضاري بجميع مراحله و بشخصياته و أعلامه و ادماج كل هذه المكونات في المناهج الدراسية و الروايات التاريخية.
Pendant plus de cinq décennies de l’histoire du Maroc contemporain, le Mouvement amazighe (MA) a joué un rôle important dans le processus de transformation portant sur les questions relatives à la langue, à la culture et à l’identité.
Il a alimenté le débat qu’a connu le Maroc sur le pluralisme,la diversité, la démocratie et les droits de l’homme ainsi que la manière avec laquelle l’Etat et la société marocains ont géré cela. Dès sa naissance et durant son expansion sociale, ce mouvement a essayé de donner au concept de démocratie, dans la vie politique et culturelle du Maroc, tout son sens global et unifié en s’appuyant sur un principe de base qui est l’unité dans la diversité et en soulignant la réalité sociolinguistique, historique et anthropologique de la société marocaine au moment où la pensée jacobine, unique et assimilatrice, s’imposait dans les choix politiques et culturelles de l’état et chez la plupart des tendances politiques, sociales et associatives.
Le MA a eu, au cours de son évolution, suffisamment de courage – fondé sur un savoir scientifique, une conscience sociopolitique et une légitimité juridique et démocratique – pour critiquer les politiques de l’Etat et le discours de la majorité des partis politiques qui se sont appuyés dans leurs idéologies sur deux éléments qui sont « l’arabisme et l’islam » dans leur conception exclusive et dogmatique de l’identité de l’Etat. Le MA, à travers son discours, le travail de ses composantes civiles et les productions de ses chercheurs et créateurs, s’est efforcé à clarifier et à montrer que le Maroc est une entité culturelle, civilisationelle et politique indépendante, interagissant avec les deux civilisations, occidentale et orientale, ainsi qu’avec le reste des cultures et affiliations tout en conservant les éléments substantiels de son entité multiple, ouverte et différente.A mesure que les contextes sociopolitiques évoluaient, que les événements politiques et culturels se développaient et que la conscience identitaire amazighe grandissait, les acteurs académiques et associatifs formulaient un discours et une série d’écrits autour de concepts clés qui portaient sur les droits linguistiques, culturels et juridiques à tel point qu’on pourrait parler actuellement de projet de société correctif qui s’appuie sur la vision d’une société alternative qui s’intègre harmonieusement à un projet démocratique, moderne et capable de contribuer efficacement à corriger la perception de certains concepts tels ceux de développement ou de nationalité et à remédier aux lacunes de certaines approches sociales et territoriales adoptées au Maroc en vue de dégager ces concepts et ces approches de l’impasse et du gaspillage qui entourent leur parcours hésitant.
Le MA s’est employé depuis des années à créer des ponts de communication avec des organismes démocratiques civils et politiques du Maroc, estimant qu’il n’y a pas d’avenir pour la démocratie et qu’il est impossible de réaliser un développement réel sans assurer à l’amazighe une équité qui lui permettra de jouir pleinement de ses droits. Or, cela ne peut avoir lieu que dans un cadre international démocratique et un réel projet de développement. Ce qui explique l’appui qu’apportent actuellement des organisations démocratiques au MA en soutenant ses revendications et en adoptant une partie importante de son discours ; étant convaincues, elles aussi, du rôle central de la culture et de l’équité sociolinguistique dans la construction d’une société marocaine plurielle, puisant son unité dans la diversité démocratique.
Aujourd’hui, et après un demi siècle d’actions militantes d’obédience associative, juridique et académique, l’amazighe a réalisé un ensemble d’acquis comparativement aux décennies précédentes tant au niveau de l’éducation, de l’espace médiatique qu’au niveau de l’espace public…et il a pu imposer sa place en tant que substrat de l’identité nationale et en tant que langue officielle comme cela a été stipulé dans la Constitution de 2011.
Mais immédiatement après sa constitutionnalisation, les observateurs et les analystes ont noté qu’au lieu de confirmer les acquis et les avancées réalisés à propos de l’amazighe, une régression a touché divers aspects notamment en matière de l’éducation et des médias … surtout avec le retard patent dansla promulgation des lois relatives à la mise en œuvre de la constitutionnalisation de l’amazighe et la création du Conseil National des Langues et de la Culture Marocaine. Les projets de lois portant sur ces deux questions et ayant été présentés au Parlement ont provoqué une déception dans les rangs du MA et de plusieurs acteurs qui opèrent dans le domaine des droits de l’homme ; ce qui a suscité des réactions diverses incitant les responsables à rectifier le tir et à réviser les deux projets de loi organiques tout en impliquant les acteurs de la société civile dans une approche participative qui ouvrirait le champ à un débat consciencieux et sage à propos de la gestion de la politique linguistique et de la diversité culturelle au Maroc.
Partant de ce diagnostic, et dans le cadre de l’approche préconisée par l’Université d’Eté (UE) en tant que forum de discussion et de débat sérieux, et dans le cadre de la commémoration de son 40 ème anniversaire, l’UE organise un colloque international dont l’objectif est d’évaluer le parcours du MA et le cumul réalisé, les échecs qu’il a connus, et les attentes en suspens. A travers cette rencontre scientifique, l’UE ambitionne d’ouvrir un débat sociétal fructueux en vue de jeter la lumière sur la gestion des questions relatives à l’identité, au plurilinguisme et à la diversité culturelle dans
leur rapport à l’amazighe en Afrique du Nord et Sub-saharienne.
Axes du colloque :
La réflexion autour de cette problématique pourrait s’inscrire dans les axes suivants (liste non exhaustive) :
– L’évolution dans l’approche adoptée par les mouvements sociaux et la société civile vis-à-vis de l’amazighe
– L’amazighe et les partis politiques : discours et pratique
– Les états et la gestion de l’amazighe en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.
Calendrier :
15 avril Délai butoir pour la réception des résumés
20 avril Réponse du comité scientifique
1 er juin Envoi du texte intégral
1 er juillet Programme définitif du colloque
11-14 juillet Tenue du colloque
Contact :
Les propositions de communication et les textes intégraux sont à envoyer par courriel à l’adresse suivante : ueci.agadir@gmail.com
Le résumé de communication, qui ne doit pas dépasser 500 mots, doit être composé des éléments suivants : le titre de la communication, la problématique à traiter, les résultats escomptés et une brève bibliographie. Il est aussi demandé à l’auteur d’envoyer une notice biographique (100 mots).
Comité scientifique du colloque
Rachid El Hahi
Mohamed Sguenfle
Mohamed Blilid
El Houssaine Ousgane
Brahim Labari
Abdelhakim Aboulouz
Aboulkacim El Khatir
Mohamed Hendaine
Abdelaziz Blilid
NB : L’hébergement (pour les intervenants qui ne résident pas à Agadir) et la restauration sont pris en charge par l’Université d’Eté, et ce durant la tenue du colloque
ضمن برمجة ليالي رمضان 2019 احتفى المقهى الثقافي أمازيغ كابريس بالذكرى 40 لتأسيس الجامعة الصيفية، تحت شعار 40 سنة من الترافع من أجل مغرب متعدد.
وفي هذا الاطار استضف المقهى الرئيس المؤسس للجامعة الصيفية الاستاذ لحسن كحمو والرئيس الحالي للجامعة الاستاذ الحسين بويعقوبي بالاضافة إلى عدد من أعضاء المجلس الاداري للجامعة، وسط حضور متنوع من اساتذة جامعيين وممثلين لفاعلية المجتمع المدني وكتاب وصحفيبن وفنانين، في مقدمتهم أيقونة الطرب الأمازيغي فاطمة تبعمرانت.
بدأ اللقاء بنقاش مفتوح مع أعضاء الجامعة الصيفية الممثلين لعدة أجيال وأمام الحضور المتنوع حول سياق تأسيس الجامعة وأهمية حضورها كبوصلة للحركة الثقافية الأمازيغية حيث تطرقت المداخلات الى جوانب من تاريخ وحاضر الجامعة مع استشراف المستقبل. في ظل مغرب ديمقراطي وحذاثي.
وقبل اختتام اللقاء تم تكريم الجامعة الصيفية لأكادير بمشاركة الحاضرين بقطعة حلوى 40 سنة واهداء الورد لممثليها ، ويذكر أن المقهى الثقافي أمازيغ كبريس يشرف عليه السيد حسن وبون والأخت بوشرى مع طاقم المقهى بشراكة مع مجلة نبض المجتمع وشبكة المقاهي الثقافية بالمغرب، حيث شكر الجميع هؤلاء الساهرين على هذه المبادرة الفريدة من نوعها بمدينة أكادير.
Ce dimanche 3 décembre, Agadir pleure la disparition de son fils prodigue. À 83 ans, Mohamed Mounib s’est éteint, laissant derrière lui l’image d’un humaniste dont l’engagement n’avait d’égal que sa discrétion.
Pour le grand public, il est d’abord l’auteur du livre « Le Dahir berbère : le plus grand mensonge politique du Maroc contemporain« , un ouvrage où il tente de clarifier les dispositions de l’un des dahirs les plus controversés du Protectorat français au Maroc.
Officiellement, le texte datant du 16 mai 1930 s’intitule « Dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues de tribunaux pour l’application du Chrâa« .
Promulgué par la Résidence générale française au Maroc, et signé par le Sultan Mohammed Ben Youssef, il avait longtemps été dénoncé par le Mouvement national marocain qui y décelait une velléité de division entre arabophones et amazighophones du pays.
« Mohamed Mounib a eu le courage de décomplexer l’histoire du Maroc moderne à travers ce travail d’envergure qui étaye la portée géographique et non ethnique du Dahir« , explique Mounir Kejji, activiste amazigh. « Pour des considérations purement idéologiques, la presse marocaine de l’époque n’avait pas appréhendé son contenu. Mais il n’empêche qu’il a divulgué des vérités historiques auxquelles les ténors du Mouvement national n’ont fait aucune riposte« , poursuit-il.
Pour le militant, cette publication « a levé un fardeau sur les activistes accusés de séparatisme à chaque fois qu’il était question d’émettre des revendications culturelles ou linguistiques« . Ce qui a notamment ouvert la voie à la parution de nombreux essais et thèses doctorales sur cette question jusque-là abhorrée.
Agadir, sa ville
Fin connaisseur des rouages de l’administration marocaine où il a exercé jusqu’à sa retraite, Mohamed Mounib a pu décortiquer les Bulletins officiels coloniaux et postcoloniaux. « C’est grâce à lui que des fragments de l’histoire du Maroc ont pu être corrigés« , atteste Mounir Kejji. Le défunt fait partie de la première génération de Marocains à avoir intégré l’administration durant le protectorat.
Rescapé du tremblement de terre d’Agadir en 1960. Mohamed Mounib s’est investi corps et âme dans la reconstruction de la ville suivant les plans d’aménagements anciens. « La ville avait perdu l’essentiel de ses élites, sans compter ceux qui ont migré. Feu Mounib constituait une référence de taille pour tous les jeunes qu’il encourageait sans contrepartie« , certifie Abdallah Bouchtart, reporter à Tamazight TV.
Mohamed Mounib a gravi tous les échelons de l’administration jusqu’à devenir secrétaire général de la préfecture de « sa » ville. Une distinction qui n’a pas eu raison de sa fibre militante, restée infaillible.
« Il pouvait devenir gouverneur, voire plus, mais il n’a pas choisi cette voie. C’est un homme à la réflexion profonde« , affirme l’écrivain Mohamed Oudades qui l’a côtoyé. Preuve de son attachement au savoir de tout bord, son domicile était synonyme d’agora. Plusieurs sources s’accordent à désigner sa villa comme une « zaouïa intellectuelle« , plaque tournante pour tous les visiteurs de renom que la ville accueillait.
« On y trouvait des discussions politiques et culturelles passionnées et autres ouvrages inestimables« , relève Mounir Kejji, qui se souvient d’un sage qui bénéficiait de l’estime de l’ensemble la mouvance amazighe du monde.
De tous les combats
Nonobstant sa qualité de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, requérant de la retenue dans l’engagement associatif, Mohamed Mounib a su, par sa probité et son tact, concilier deux étiquettes a priori antinomiques. « Du Club culturel d’Agadir dans les années 1960 à l’Université d’été à la fin des années 1970 jusqu’aux simples associations de quartiers dévoués à la culture, on retrouve le nom de Mounib dans toutes les initiatives associatives d’Agadir« , assure Rachid Bouksim, directeur du festival international du cinéma Issni n’Ourgh.
C’est que l’homme fascinait par son esprit pédagogue et son extrême modestie. « Je l’ai rencontré pour la première fois en 1983 au cours de l’Université d’été d’Agadir. Je garde en mémoire l’image d’un homme cultivé qui aimait débattre et argumenter« , se souvient Ahmed Adghirni, avocat et activiste amazigh. « Il le faisait avec virtuosité, dans un contexte très hostile à toute forme de modernisme« , décrit le fondateur du Parti démocratique amazigh, dissout en 2007.
En 2004, Mounib lançait le mouvement « Tidaf » (éveil), dans un élan national suivant le discours royal d’Ajdir et dans l’amorce du chantier de reconnaissance de l’identité amazighe. Ce mouvement avait pour mission de dénoncer le contenu des manuels scolaires comportant des données fausses sur l’histoire du Maroc, en raison de la prédominance de faits non scientifiques ou purement idéologiques.
« Mounib avait initialement intenté un procès contre le ministère de l’Éducation nationale afin de retirer toutes les mentions fallacieuses du fameux Dahir. Ce qui avait irrité un certain nombre de ses amis, ministres à l’époque« , se rappelle Rachid Bouksim. Cette opération a été ponctuée par la publication en 2010 d’un livre intitulé « Le Dahir berbère dans les manuels scolaires« .
Dans l’ombre
Membre fondateur du Congrès mondial amazigh (CMA) en 1995, et de l’Option amazighe en 2007 avec Mohamed Chafik et Leila Benjelloun Ameziane, Mohamed Mounib était caractérisé par sagesse. Une qualité pour laquelle il a toujours été tenu en haute estime par ses collaborateurs.
Mohamed Mounib était aussi un homme de consensus, capable d’agir en coulisses. Comme lors de ce 20 aout 1994, lorsque Hassan II s’est déclaré pour la première fois favorable à l’enseignement de Tamazight et à son usage dans les médias. À la même époque, des militants amazighs étaient incarcérés suite à des manifestations à Goulmima. « Nous étions au Festival du cinéma des peuples autochtones à Douarnenez (en France, NDLR) et nous préparions les premières réunions pour la création du CMA à Saint-Rome-de-Dolan. Mounib a su trouver les mots pour convaincre les membres qui s’opposaient à la publication d’un communiqué pour remercier le roi de son initiative« , se rappelle Rachid Bouksim.
Signe du destin, les commémorations accompagnant le 40e jour suivant le décès de Mohamed Mounib coïncideront avec « Yennayer », le Nouvel An amazigh. Pour ceux qui l’ont côtoyé, le meilleur hommage que l’on puisse offrir à ce « monument » serait de donner son nom à un grand boulevard ou à un complexe culturel à Agadir, la ville qui a vu naître ce militant de la première heure.
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